Spectacles pédagogiques et interventions en milieu scolaire

La réunion pédagogique
Elle précède le spectacle et a pour objet de transmettre au corps éducatif des éléments de connaissance sur les trois thèmes abordés : la relation entre les évolutions artistiques et technologiques des musiques amplifiées, le fonctionnement de l’oreille et la prévention des traumatismes liés à l’exposition aux hauts niveaux sonores.
La diffusion du spectacle
Sur le temps scolaire, dans une salle de concerts adaptée aux musiques amplifiées.
Il est conduit en situation scénique par un groupe constitué de 4 musicien.ne·s et d’un régisseur général. Le spectacle est dynamique, interactif et ludique, il alterne des moments d’interprétation musicale, de projection vidéo et d’échanges avec le public.Au travers de 4 personnages : Orel De la Feuille, Docteur Tukur, Mélodie et Octave, les enfants suivent les aventures d’une oreille fatiguée (Orel), qui cherche à comprendre ce qui lui arrive auprès du Docteur Tukur, lacaution scientifique, dont son génie créatif lui fait parfois oublier son sujet. Mélodie et Octave représentent la subjectivité, l’innocence, et les pratiques à risque, ils sont la courroie de transmission entre la salle, le docteur et l’oreille et c’est aussi eux qui retracent l’histoire des sons et de la musique au travers de plusieurs saynètes.
L’après–spectacle
Il est dédié à un temps de bilan et de poursuite du travail sur les thématiques abordées avant et pendant le spectacle, ainsi qu’à l’évaluation de l’action. Si les établissements scolaires sont disposés à le faire, une intervention « en bord plateau » peut s’organiser avec l’équipe artistique, à la suite de la représentation. Le contenu de ce temps de rencontre n’est pas prédéfini, il s’agit d’un échange avec les élèves et une présentation de l’équipe artistique, de leur métier, etc. Dans certains lieu de spectacle, une visite guidée du lieu pourrait être organisée afin d’en découvrir les coulisses et les différents métiers.

La réunion pédagogique
Elle vise à fournir au corps éducatif (professeur·es, CPE, documentalistes, infirmier·ères) tous les éléments de travail nécessaires pour mieux appréhender les tenants et aboutissants de l’opération. Il est aussi recommandé aux professeur·es de sensibiliser leurs élèves aux enjeux du sonore en créant des passerelles avec les matières qu’ils enseignent et à diffuser le questionnaire « état des lieux » transmis en amont.
La diffusion du spectacle
Elle est à destination des élèves sur le temps scolaire et dans une salle dédiée. Deux séances par jour sont possibles, une le matin et une seconde l’après-midi, pour 150 à 200 élèves par séance.
L’après–spectacle
Un retour en classe post-spectacle permettant une continuité dans l’action pédagogique qui invite l’établissement scolaire à revenir sur le contenu du spectacle et à organiser un temps de rencontre avec un des musiciens, afin qu’il fasse part de son expérience en lien avec les risques auditifs.
L’évaluation
L’évaluation est sous forme de questionnaires pour mesurer la réception du spectacle par les élèves et les encadrant·es de l’action.

La mise en place du spectacle « The Antoine Guyomard show » s’effectue grâce à l’engagement de trois partenaires : la salle de spectacle, le/les établissements scolaires et le RIF. Le RIF et la salle se consultent autour de la cession et de la programmation du spectacle, et, généralement, la salle est la principale interlocutrice du/des établissements dans l’organisation de la journée et des aspects pédagogiques complémentaires avant/après spectacle sur la base de ressources que le RIF met à disposition de tou·tes.

Ce spectacle multiforme (musique, théâtre, vidéo) est destiné à un public scolaire (de la sixième à la terminale) et vise à inciter à un comportement responsable pour une bonne gestion de son, « capital auditif ». La sortie en concert, en discothèque, l’écoute nomade (casque, écouteurs..) sont autant de pratiques qui peuvent favoriser des traumatismes auditifs irréversibles, qu’il est pourtant simple d’éviter. Illustré de manière humoristique et dynamique, le spectacle aborde dans un premier temps l’histoire des courants musicaux amplifiés et d’évolution des technologies, puis le fonctionnement de l’oreille et les capacités limitées de ces organes pour affronter le bruit. Et pour finir, des messages de prévention concluent la réalisation d’un quiz avec la salle.

Précédé en classe d’une phase d’initiation et de découverte des thématiques abordées, le dispositif peut se poursuivre quelques semaines après le spectacle, par le retour en classe d’un des musiciens pour reprendre les messages de prévention.

En parallèle, une campagne de dépistage auditifs à destination des élèves ayant suivi l’opération peut être mise en place, ainsi que tout type de prolongement à coconstruire sur la base d’outils pédagogiques complémentaires disponibles gratuitement sur demande ou en accès libre sur notre espace ressources.

SENSIBILISER
les populations adolescentes aux risques auditifs liés à l’exposition aux musiques amplifiées à haut niveau sonore.
AIDER
ces populations à gérer de manière consciente les différentes pratiques de l’électro-amplification sonore (pratique musicale, concert, discothèque, lecteur mp3…).
PRÉSENTER
l’origine, les évolutions et la diversité du patrimoine culturel des musiques amplifiées depuis près d’un siècle.
ENVISAGER
l’histoire des courants musicaux en soulignant le rôle des progrès technologiques de l’amplification dans les évolutions esthétiques.
METTRE EN EVIDENCE
les relations entre les volumes sonores, les évolutions des courants musicaux et le plaisir de l’écoute.

Ces interventions en milieu scolaire proposent un temps de sensibilisation et d’information en éducation/gestion du sonore et à la prévention des risques auditifs liés à l’écoute et à la pratique des musiques amplifiées, et plus largement liés à notre environnement sonore quotidien (domicile, transport en commun, espace collectif – établissements scolaires, activité de loisirs…).

Ces temps de sensibilisation concernant l’éducation et gestion du sonore sont déclinables en fonction de classes d’âges spécifiques et adaptables en fonction des attentes des accompagnateur.trice.s :